La Cour des comptes de France et les Chambres régionales et territoriales des comptes (CRTC) ont connu un profond bouleversement avec la réforme du régime de responsabilité financières des gestionnaires publics intervenue le 1er janvier 2023. Jusqu’à cette date, les fonctions contentieuses de ces juridictions financières reposaient sur deux régimes de responsabilité distincts : celui applicable spécifiquement aux comptables publics (qui tiennent la caisse et la comptabilité) et celui applicable de façon générale aux gestionnaires publics « ordonnateurs » (qui décident des recettes et des dépenses).
La corruption, c’est-à-dire l’abus de l’autorité ou de la confiance publique à des fins privées, telle qu’elle est définie par l’Organisation internationale des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (INTOSAI), se présente sous diverses formes et comportements, notamment la corruption, le détournement de fonds, l’extorsion, la fraude, les pots-de-vin, le chapardage, la falsification de documents et le vol.
L’audit du secteur public dans les petites îles présente des défis uniques, allant des ressources limitées et des problèmes de capacités à la vulnérabilité face aux catastrophes environnementales et nationales, et met en exergue la complexité en résultant pour garantir le respect du principe de responsabilité et la transparence dans ces régions géographiquement limitées et vulnérables.