L’ISC des Philippines participe à la discussion du Partenariat international pour le budget sur la gestion des fonds COVID-19
Le président de la Commission d’audit (COA), Michael G. Aguinaldo, a fait part de l’expérience de l’Institution supérieure de contrôle (ISC) des Philippines lors de la discussion en ligne du Partenariat budgétaire international (PBI), intitulée “Managing COVID Funds : Un tableau de bord mondial de la responsabilité”, qui s’est tenue le 24 mai 2021. La discussion était centrée sur l’évaluation par le PBI de la manière dont les pays ont maintenu la transparence, assuré la surveillance et encouragé la participation du public dans la gestion des fonds COVID.
Parmi les autres participants au panel figuraient Carolina Renteria, chef de la division de la planification et de la gestion financière du département des affaires fiscales du Fonds monétaire international, et Shumani Luruli, coordinatrice de programme pour Plan Act, une organisation de la société civile (OSC) basée en Afrique du Sud. Sofia Sprechmann Sineiro, secrétaire générale de Care International et membre du conseil d’administration de l’IBP, a animé la discussion.
Mme Sineiro a fait remarquer que peu de bureaux d’audit nationaux étaient en mesure de réaliser des audits en temps réel ou accélérés des fonds de COVID, mais que COA était l’une des exceptions. La présidente Aguinaldo a fait remarquer que les Philippines étant habituées aux situations d’urgence telles que les typhons et les tremblements de terre, l’ISC a été en mesure d’anticiper la réponse du gouvernement et de publier des lignes directrices sur la manière de contrôler les dépenses des fonds COVID. Le président Aguinaldo a également fait part de l’expérience de l’ISC en matière de collaboration avec les OSC dans le cadre des contrôles des programmes COVID. Il a déclaré que les contrôles n’étaient pas isolés, mais qu’ils s’inscrivaient dans le cadre du processus budgétaire. Il a précisé que le Congrès philippin disposait d’une commission des comptes publics qui examinait attentivement les rapports de l’ISC et s’y référait lors de l’examen du budget soumis par les agences.
La discussion a envoyé un signal fort : même en temps de crise, les pratiques budgétaires ouvertes sont non seulement possibles, mais aussi essentielles pour garantir l’assistance aux plus démunis.