Le groupe de travail sur la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent se réunit à Abu Dhabi
Auteur : Irina Carnevale, U.S. GAO Irina Carnevale, U.S. GAO
La17e réunion du Groupe de travail de l’INTOSAI sur la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent (WGFACML) s’est tenue à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis, du 3 au 5 septembre 2024. L’Autorité de l’État pour la reddition des comptes de l’Égypte a présidé la réunion, qui a été accueillie par l’Autorité de l’État pour la reddition des comptes des Émirats arabes unis.
Les participants à la réunion ont discuté des progrès réalisés par les différents sous-groupes pour atteindre les trois objectifs du groupe de travail :
- l’élaboration et la finalisation des lignes directrices,
- promouvoir le renforcement des capacités des ISC et la coordination avec les agences internationales, et
- partager les meilleures pratiques en matière de lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent.
Plus précisément, pour soutenir le premier objectif, sept sous-groupes ont rendu compte de leurs efforts pour élaborer des lignes directrices dans les domaines suivants :
- Respect par les ISC des engagements internationaux pris dans le cadre de la Convention des Nations unies contre la corruption,
- la détection de la corruption par des techniques d’enquête et autres,
- audit des approches nationales de lutte contre la corruption dans les pays,
- l’audit de la gestion du risque de corruption,
- les systèmes de dénonciation,
- l’audit des activités de blanchiment d’argent, et
- l’audit des projets de partenariat public-privé.
Afin de soutenir le renforcement des capacités et le partage des meilleures pratiques, le thème technique de la réunion était “Vers une vision intégrée : les efforts de la communauté non gouvernementale dans la lutte contre la corruption”. À cette fin, les participants ont partagé leurs expériences et leurs approches, parmi lesquelles (1) la création de portails citoyens pour signaler les abus potentiels et les sujets d’audit, (2) les campagnes d’éducation citoyenne par le biais de divers canaux médiatiques, (3) les initiatives des jeunes telles que les hackathons, (4) la coordination avec les entités locales et autres qui exigent la responsabilité du gouvernement, telles que les commissions de vigilance locales, et (5) la signature de protocoles d’accord entre les ISC et les agences nationales de lutte contre la corruption.